Que peut faire un facilitateur ou une facilitatrice pour promouvoir le PAM?
Que peut faire un facilitateur ou une facilitatrice pour promouvoir le PAM? Voilà exactement la question que notre facilitatrice de la région du Pacifique, Lauretta MacCarron, s’est posée cet automne. Et qu’a-t-elle fait? Elle a contacté l'équipe des communications de son ministère afin de proposer un article qui a été publié dans le bulletin de nouvelles de Services correctionnels Canada. Nous vous invitons à prendre un moment pour en apprendre davantage sur le programme et pour découvrir, selon le point de vue d’une de nos facilitatrices, ce que le PAM peut apporter à votre lieu de travail ainsi qu’à vous !
Cette semaine à CSC
Le 21 octobre 2015
Par : Lauretta MacCarron, Région du pacifique
VOULEZ-VOUS UN MILIEU DE TRAVAIL SAIN? C’EST POSSIBLE GRÂCE AU PROGRAMME D’APPRENTISSAGE MIXTE
Lauretta MacCarron, Facilitatrice du PAM, Région du pacifique
À l’automne 2013, une déclaration d’intérêt a été envoyée aux employés du SCC qui souhaitaient devenir formateur pour le Programme d’apprentissage mixte (PAM). Puisque je n’avais jamais entendu parler du PAM avant cela, j’ai effectué quelques recherches et j’ai découvert avec intérêt que ce programme offre gratuitement à toutes les organisations du gouvernement fédéral des ateliers axés sur l’amélioration des relations de travail. Avec le soutien de mon gestionnaire, je me suis inscrite. Quelle bonne décision! Le Programme a été pour moi une expérience extraordinaire.
Dans le cadre d’un protocole d’entente conclu avec le PAM, la déclaration d’intérêt visait à trouver des employés du SCC qui souhaitaient recevoir une formation pour animer l’atelier Création d’un milieu de travail exempt de harcèlement à l’intention de nos collègues. La formation de cinq jours était l’une des plus amusantes et interactives auxquelles j’ai eu le plaisir de participer, et j’ai été captivée instantanément.
Avec le soutien de mes gestionnaires, j’ai décidé que je voulais également participer au programme général, grâce auquel je pourrais donner des formations dans tous les ministères relevant du Conseil du Trésor dans ma région (C.-B. et Yukon). Quelle occasion incroyable et quelle expérience inoubliable!
Toutefois, j’ai immédiatement réalisé que le SCC était très loin de tirer pleinement parti de ce programme amusant et utile (et gratuit). C’est peut-être parce que le SCC offre déjà des formations sur quelques sujets visés par les ateliers du PAM. Cela dit, il y a un je-ne-sais-quoi d’unique dans la prestation des ateliers du PAM et dans la façon dont les objectifs sont atteints, et c’est une des raisons pour lesquelles je m’y suis tant engagée.
Tout le personnel du SCC doit participer à l’atelier Création d’un milieu de travail exempt de harcèlement, puisqu’il s’agit d’une formation obligatoire. Toutefois, il ne s’agit que d’un des sept ateliers offerts dans le cadre du PAM. Voici les autres :
- Obligation d’adaptation
- Équité en matière d’emploi
- Respect des différences et lutte contre la discrimination
- Consultation syndicale-patronale
- Compréhension de la convention collective
- Santé mentale au travail
L’atelier Santé mentale au travail est le dernier qui a été mis au point par le PAM. Depuis la première prestation à l’été 2014, la demande pour cet atelier a été extrêmement forte dans toutes les régions du Canada. Et pour cause!
La santé et le bien-être mental sont devenus un enjeu important dernièrement, et partout, vu les récents réaménagements des effectifs, les compressions budgétaires et le sentiment général d’incertitude, il s’agit certainement d’un sujet d’actualité. Cet atelier particulier est celui qui me tient le plus à cœur. Selon Santé Canada, un Canadien sur cinq aura un problème de santé mentale durant l’année en cours, et un Canadien sur trois aura un problème de santé mentale au cours de sa vie. Il s’agit donc d’un sujet qui nous touche de près.
Tous les ateliers du PAM sont conçus en fonction du principe selon lequel les personnes qui y participent possèdent déjà les connaissances et l’expérience… et c’est toujours le cas! Nos ateliers utilisent un modèle axé sur l’expérience et des méthodes qui favorisent le dialogue entre les participants (afin d’atteindre les objectifs des ateliers et de remplir le mandat du Programme).
Tout cela est propice à la création d’une situation d’apprentissage dynamique et interactive, et c’est la raison pour laquelle les ateliers sont très amusants et riches en information. En tant que formatrice, j’ai eu le plaisir d’assister à des interactions incroyablement éclairées et avisées. Grâce à une approche d’apprentissage axée sur le dialogue, les participants aux ateliers du PAM arrivent à mieux comprendre les opinions des autres sur des sujets d’intérêt pour le syndicat et l’employeur.
Pour chaque atelier du PAM, les organisateurs disposent d’un budget flexible qui permet de répondre à leurs besoins (location d’un local, rafraîchissements, repas, etc.). Cela leur procure la capacité de mettre au point, dans une situation d’apprentissage informelle, une expérience d’apprentissage précieuse qui est propice au réseautage professionnel et à la camaraderie.
Tous les employés du SCC peuvent amorcer le processus d’organisation d’un atelier en visitant le site Web du PAM et en cliquant sur le lien « Organiser un atelier ». Idéalement, l’atelier devrait accueillir de 15 à 20 participants, dont des membres du personnel, des personnes qui ont occupé ou qui occupent actuellement des postes dans le syndicat ainsi que des gestionnaires de n’importe quel niveau hiérarchique. Cette hétérogénéité est cruciale si l’on souhaite entamer des discussions qui auront un impact véritable et favorable sur le milieu de travail et pour veiller à ce que tous les points de vue soient représentés. C’est ce qu’on entend par « mixte » dans Programme d’apprentissage mixte!
Être formatrice pour le PAM m’a donné l’occasion de « changer de décor » et de faire autre chose que mon travail quotidien. Jusqu’ici, j’ai donné des formations à Service Canada, à Transports Canada, au ministère des Anciens Combattants, à Pêches et Océans Canada, ainsi qu'à mes propres collègues. J’ai également eu le privilège de coanimer des ateliers en compagnie de personnes talentueuses provenant de nombreuses autres organisations du gouvernement. La diversité des formateurs est une autre façon d’offrir aux participants la possibilité d’envisager un nouveau point de vue intéressant.
Au cours des deux années que j’ai passées avec le PAM, j’ai eu la chance de voyager aux quatre coins de la Colombie-Britannique, mais j’aimerais maintenant donner des formations à Whitehorse... Peut-être l’été prochain, lorsqu’il fera jour tout le temps!