Journée nationale de commémoration et d'action contre la violence faite aux femmes
En cette Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes, le Programme d’apprentissage mixte (PAM) se souvient des quatorze jeunes femmes qui ont été tuées à l’École Polytechnique de Montréal le 6 décembre 1989 dans un acte de violente misogynie.
En ce jour, nous commémorons :
- Geneviève Bergeron
- Hélène Colgan
- Nathalie Croteau
- Barbara Daigneault
- Anne-Marie Edward
- Maud Haviernick
- Barbara Klucznik-Widajewicz
- Maryse Laganière
- Maryse Leclair
- Anne-Marie Lemay
- Sonia Pelletier
- Michèle Richard
- Annie St-Arneault
- Annie Turcotte
Alors que nous pleurons leur disparition, prenons également une pause pour reconnaître que la violence sexiste demeure un problème grave au Canada. Au cours des cinq dernières années (2016-2020), l'Observatoire canadien du féminicide pour la justice et la responsabilisation (OCFJR) a documenté la mort de plus de 761 femmes et filles dans notre pays, tuées principalement par des hommes qui leur étaient proches. Cela signifie qu'en moyenne, une femme ou une fille est tuée au Canada tous les 2,5 jours. Les restrictions de la COVID-19 ont accentué les facteurs de risque de violence sexiste avec l'isolement social, l'insécurité économique et le stress. Un des développements positifs, la pandémie a suscité une attention accrue de la part du gouvernement et des membres du public, ce qui a conduit à un financement d'urgence pour faire face aux niveaux croissants de violence contre les femmes et les filles.
En janvier 2021, le Règlement sur la prévention du harcèlement et de la violence dans le lieu de travail est entré en vigueur. Il renforce le cadre de prévention et les procédures en matière de harcèlement et de violence en milieu de travail.
Le PAM est fier de contribuer à créer des milieux de travail plus sûrs et sécuritaires, et de sensibiliser au harcèlement, à la violence ainsi qu'à l'égalité des sexes au travail grâce à son programme d’apprentissage.